Pour une restauration collective faite maison, bio, locale

C’est possible,
nous savons le faire!

  • L’alimentation est la 1ère source d’exposition aux pesticides (dont quantité sont des perturbateurs endocriniens). Leur dangerosité pour le Vivant est amplement démontrée par la communauté scientifique.

    Leur implication dans la flambée du diabète de type 2, de l’obésité ou encore des cancers impose d’offrir à toutes et à tous (et particulièrement aux enfants) une nourriture sans ces poisons, comme le permet l’agriculture biologique.

    Les qualités nutritives des aliments bio, le moindre recours aux antibiotiques, la plus grande diversité semencière, ainsi que la résilience plus importante des systèmes agricoles paysans à taille humaine, nous confortent dans cette voie.

  • On ne socialise pas des enfants avec des aliments industriels! Tel est notre credo!
    Aujourd’hui, le quotidien de la restauration collective est encore trop peuplé de boîtes de conserve, de surgelés, de poudres à reconstituer et de préparations à réchauffer, issus de l’industrie agro-alimentaire. Ces aliments ultra-transformés contiennent le plus souvent des additifs (colorants, conservateurs, exhausteurs de goûts, édulcorants, émulsifiants, antiagglomérants, stabilisants, antioxydants) qui sont ajoutés dans un but technologique, et non culinaire.
    Le tout forme un cocktail chimique délétère dont témoignent des dizaines d’études épidémiologiques.

    Nous préférons travailler des produits ultra-frais, gages de saveurs et de qualités nutritionnelles préservées, cuisinés au plus plus près des mangeur-ses, ce qui, en restauration collective, exclut de facto les cuisines centrales.

  • Petits pois du Guatemala, brochettes de poulet de Bulgarie, frites du Maroc… voilà ce que l’on trouve encore trop souvent, et sans caricaturer, dans les assiettes de la restauration collective…
    Alors qu’un agriculteur sur deux qui part à la retraite n’est pas remplacé et que le dérèglement climatique impose de réduire les transports, opter pour un approvisionnement le plus local possible prend tout son sens.

    La saisonnalité est un gage de fraîcheur, de saveur… et aussi de prix abordables.

  • Le coût des denrées représente environ 25% du prix d’un repas.

    Les leviers pour maîtriser le budget sont nombreux: achats de saison, grammages réduits en protéines animales et végétalisation des assiettes, menu à 4 composantes, produits bruts, s’affranchir des dépenses inutiles (fonds de sauce, plastique…)…

    Sans oublier le gaspillage alimentaire! 
Selon une étude de l’Ademe (2016) 40% du coût complet d’un repas (=denrées + moyens humains + déchets + énergies) part à la poubelle ! Et ce gaspillage alimentaire explose dans les cuisines centrales, qui produisent de gros volumes et sont situées loin des mangeur.ses.

    Des élu-es font le choix de payer plus cher les denrées (environ +9%), car les avantages de l’agriculture biologique le justifient largement (+ d’emplois, respect de la biodiversité, de l’humain, de l’eau et de la santé globale).

  • Si nourrir l’Autre est un acte d’amour, cuisiner sur place en est la démonstration la plus aboutie.

    Les mangeur.ses ne s’y trompent pas: le gaspillage alimentaire s’effondre quand cuisine et salle de restaurant sont situées dans le même lieu, car les plats sont accompagnés par des agent-es qui savent parler de ce qu’il y a dans l’assiette. Ils-elles contribuent alors à l’éducation à l’alimentation des futur-es consommateur-trices de demain.


    Cette implication des équipes autour du temps de repas, en redonnant du sens à leur métier par une meilleure compréhension des enjeux qui sous-tendent leurs changements de pratiques, contribue à faire chuter sensiblement l’absentéisme.

NOs valeurS

POUR UNE RÉVOLUTION DÉLICIEUSE

OLIVIER ROELLINGER, CHEF TRIPLEMENT ÉTOILÉ AYANT RENDU SES ÉTOILES, PARRAIN DU COLLECTIF LES PIEDS DANS LE PLAT

« Transmettre le goût d’une cuisine écologiquement saine à nos enfants, c’est savoir cuisiner les aliments bruts, bio, végétaux, locaux, de saison, en circuit court et issus du commerce équitable. C’est accompagner les cuisiniers à éviter les aliments ultra-transformés et à lutter contre le gaspillage en réduisant nos déchets. »

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EHPAD :
la faim de vivre
 

L’impératif d’une restauration BIO ET LOCALE, dans LE MÉDICO-SOCIAL, source de plaisir et d’humanité

Le Collectif Les Pieds dans le Plat organise les 4ᵉ Rencontres Nationales de la Restauration Collective faite-maison et bio-locale, consacrées à un sujet essentiel : l’alimentation à l'heure du Grand Âge. Elles se dérouleront à Termes d’Armagnac (GERS) les 17 et 18 octobre 2025.

Pour en savoir plus

Geneviève Zoïa et Laurent Visier sont arrivés jusqu’au Collectif Les Pieds dans le Plat au terme d’une enquête de 4 années en restauration scolaire. Anthropologue et sociologue à l’Université de Montpellier, leur étude du terrain les avait conduit à plusieurs constats: les cantines ont majoritairement glissé vers l’industrialisation, au nom de la maîtrise du risque sanitaire, de la rationalisation budgétaire et de la norme diététique.

Nous, cuisinier.es, diététicien.nes et professionnel.les de l’accompagnement vers une restauration collective exigeante pour la santé, pour les agent.es, les modèles agricoles et l’environnement, avons ausculté le fruit de cette enquête en sciences sociales. Et reconnu quantité des problématiques rencontrées sur le terrain.

Oui, en quelques décennies, les écoles ont été vidées de leurs cuisines, de leurs cuisiniers, des produits bruts, de la terre. Des usines de production, nommées « cuisines centrales », sont trop souvent chargées de nourrir nos enfants.

Oui, tout comme la révolution « verte » qui détruit l’agriculture paysanne, les cuisines sur place disparaissent au profit de l’agro-industrie, au profit d’une poignée de groupes qui monopolisent la restauration collective en France. C’est l’acte même de se nourrir qui est déconsidéré, ainsi que le travail de soin assuré par les « dames de cantine ».

Oui,  les intérêts de l’industrie et de l’État se trouvent mélangés dans l’assiette, où certains produits deviennent indispensables au nom de l’identité nationale – souvent au prix de l’exclusion des enfants d’origine migratoire des quartiers pauvres, censés être les premiers bénéficiaires de la cantine scolaire.

Oui, la cantine est une précieuse opportunité de faire entrer les paysans à l’école, de se reconnecter au monde vivant, et de mieux considérer les choses et les personnes.

Un livre / Un documentaire “fait-maison”

- « Les cuisines de la Nation », paru chez Wild Project

- « Le ventre de l’école », documentaire « fait-maison » de 52 min
https://vimeo.com/1011925434
Mot de passe: Leventredelecole

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À NOUS CONNAÎTRE

Qui sommes-nous?

Des cuisinier-es et des diététicien-nes avant tout, mais aussi des personnels de l’éducation nationale, des spécialistes des marchés publics, des chercheurs en sciences sociales… Autant de compétences mises au service d’une transition alimentaire engagée en restauration collective.

Le fait-maison, la bio, le local et la saisonnalité sont des valeurs que vous voulez implanter ou approfondir dans votre établissement?

NOTRE VISION

Mais concrètement, ca consiste en quoi de passer à une cantine 100% fait-maison, 100% BIO, local et de saison ?

Une équipe de l’émission de reportage Envoyé Spécial sur France 2 a suivi pendant plusieurs semaines la transformation des 35 collèges de Dordogne vers le 100% fait-maison, 100% bio, local et de saison, ainsi qu’à Romainville (93).

Des cuisinier-es s qui débutent la démarche à ceux qui l’ont intégrée jusqu’au bout des fanes, en passant par les aide-cuisines épanouies de Seine-Saint-Denis, ce reportage nous donne à voir les questionnements autour des produits, des modes de préparation, du coût ou encore de la créativité culinaire. De Pascal à Jean-Marc, de Pompon à Leïla, c’est toute une humanité qui se remet à penser son travail et le monde qui l’entoure.

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NOTRE BIBLIOGRAPHIE

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NOTRE BIBLIOGRAPHIE 〰️

Littérature, cinéma, radio... L’alimentation engagée irrigue quantité d’oeuvres, qui nourrissent les réflexions et les actions du Collectif Les Pieds dans le plat. Nous avons le plaisir de partager avec vous ces références pour aller plus loin dans vos réflexions.
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